France Forget : l’authenticité au service du mentorat

France Forget est heureuse de faire partie de l’équipe de mentors de la SADC des Laurentides.  Altruiste dans l’âme, le cœur sur la main et passionnée du capital humain, elle se sentait interpellée par le mentorat depuis un bon moment avant de s’y engager. Souhaitant offrir de son temps pour accompagner et soutenir des entrepreneur.e.s dans leurs projets, elle est depuis un an une mentore active au sein de la cellule de la SADC des Laurentides.

Après avoir œuvré durant plus de 40 ans en entreprise familiale, France a passé le flambeau à la relève pour évoluer vers de nouveaux défis. Fondatrice de France M ainsi que des Productions Sincronicita inc., elle est une femme d’affaires chevronnée et une humaine inspirante, L’authenticité, l’intégrité et l’engagement font partie de ses valeurs. Femme audacieuse au riche parcours professionnel, elle comprend les défis auxquels les entrepreneur.e.s peuvent être confrontés. Par ailleurs, les difficultés étant pour elle des occasions favorables aboutissant à l’apprentissage, elle encourage ses mentoré.e.s à se dépasser, à développer et renforcer leur confiance en eux. En leur posant des questions, elle les aide à élargir leurs horizons, à envisager plusieurs solutions plutôt qu’une seule, à clarifier leur vision et à percevoir les angles morts.

Au-delà des mots, elle observe avec respect et bienveillance les silences qui s’installent lors une discussion. Durant ces pauses, elle sait que la personne mentorée est soit en train de réfléchir, de vivre une émotion ou de ressentir un blocage. « L’important est de ne pas essayer de combler tous les vides. C’est vraiment d’être dans l’écoute, l’accueil et d’être dans le cheminement avec la personne que l’on accompagne », explique-t-elle.

Le mentorat est pour France une expérience enrichissante et valorisante. En accompagnant des entrepreneur.e.s, elle constate recevoir autant qu’elle donne. Témoin de l’évolution de ses mentoré.e.s, et en les voyant devenir de meilleurs entrepreneur.e.s, elle reste humble tout en ressentant un sentiment d’accomplissement. Loin d’elle l’idée d’en prendre le crédit. « C’est grâce à toute cette démarche et au travail que les mentoré.e.s font par eux-mêmes et elles-mêmes », précise-t-elle.

Par Dyane Bouthillette