Le mentorat pour déployer ses ailes ! L’histoire de Marie-Eve D’Amours.

C’est lors de la création de son entreprise « La deMOIs’aile », il y a 6 ans, que Marie-Ève D’Amours s’est retrouvée nez à nez avec la nécessité d’acquérir des connaissances en entrepreneuriat. Le sentiment de solitude qui l’habitait à cette époque fut pour elle une motivation de plus pour partir à la conquête de ressources permettant à son projet de grandir.

En proposant aux écoles secondaires du Québec un programme dédié aux adolescentes de 12 à 17 ans, elle sortait des sentiers battus. En effet, faire accepter un projet encourageant les jeunes étudiantes à exprimer librement leurs émotions et à favoriser l’estime de soi à travers une plateforme de blogue était un défi audacieux et non conforme au milieu scolaire. « Lorsque j’ai eu l’idée, ça faisait déjà 2 ans que j’avais mon blogue à moi. J’écrivais et je savais que ça faisait du bien écrire », raconte Marie-Ève qui œuvrait dans les écoles à titre de technicienne en éducation spécialisée avant de fonder son entreprise.

Mais comme elle le dit si bien, ce n’est pas tout d’avoir une idée dans la vie, il faut aussi la mettre en place… et convenablement! C’est donc en découvrant et en faisant appel au service de mentorat pour entrepreneur.e de la SADC des Laurentides qu’elle a pu obtenir le soutien d’une mentore. Cette dyade ayant duré environ 4 ans, il s’agissait de la première personne à jouer un rôle important dans sa vie d’entrepreneure.

Déterminée à cheminer en tant qu’entrepreneure et à faire grandir son entreprise, Marie-Ève est mentorée depuis 2018. Au cœur d’une quatrième dyade depuis le début de l’année 2024, le mentorat lui permet de franchir des étapes, de surmonter les obstacles, de relever les défis, d’élargir ses horizons et d’avancer. Elle affirme que chacun des mentors lui apporte quelque chose de différent, selon où elle en est dans son évolution. Marie-Eve prend le temps de réfléchir et se questionner avant chaque rencontre avec son mentor.  Elle observe ainsi son cheminement depuis la rencontre précédente où elle s’était fixé des objectifs.

Enfin, à travers son expérience du mentorat, Marie-Ève D’Amours est amenée à améliorer son savoir être… ce qui l’aide au niveau du savoir-faire.

 

Par Dyane Bouthillette